Maxime Perrolle
Biographie Maxime Perrolle est un sculpteur qui s’exprime à travers le tournage sur bois et dont le travail artistique explore le lien entre l’arbre et son essence. Les grands géants des forêts ont toujours exercé une forme de fascination sur l’artiste. C’est vers l’âge de 15 ans, à l’occasion des Journées des Métiers d’Art, qu’il visite l’atelier d’un ébéniste, ancien de l’école Boulle. Première étape de son chemin vers le bois, Maxime Perrolle s’oriente vers des études d’ébénisterie. Mais c’est lorsqu’il accompagne son frère chez un de ses amis tourneur sur bois, quelques années plus tard, qu’il découvre véritablement sa voie. En 2016, il entame une formation spécialisée à l’école Escoulen, haut temple du tournage sur bois. Aujourd’hui installé dans un atelier près de Paris, Maxime Perrolle s’est détourné de l’utilitaire et de l’ébénisterie pour se consacrer entièrement au tournage et à la sculpture sur bois. Son travail est guidé par les veines de la matière, ses lignes de vie, avec une obsession : la recherche de la légèreté, du point d’équilibre qui transcende la matière en prière. |
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Exposition à la Galerie Mayaro Lignes, juillet-octobre 2019 Avant toute chose, il y a les arbres. L’artiste choisit chaque souche en foret ou auprès d’un fournisseur respectueux de l’environnement et de la santé de son parc forestier. Une fois a l’atelier, il retire le cœur de l’arbre, organe sensible et fragile. Il enlevé ensuite l’écorce a la tronçonneuse et taille la souche en plusieurs morceaux. Puis l’artiste place chacun d’entre eux sur le tour et commence par les rendre lisses et sphériques. Commence alors la partie la plus technique du travail de tourneur sur bois, le creusage. Cette étape implique l’utilisation d’outils spécifiques : les gouges qui servent a creuser le bois et qui nécessitent d’être affûtées plusieurs fois par jour, les compas a quatre voies pour mesurer les angles et épaisseurs difficiles a atteindre, ou encore les outils articules qui sont utilises lorsque l’artiste travaille ≪ a col ferme ≫, selon les seules vibrations du bois et son propre ressenti. Quand l’artiste est satisfait de la forme obtenue, il ceinture sa pièce et la recouvre de copeaux afin d’assécher lentement le bois et de contrôler sa déformation. Vient ensuite le travail de la texture et la recherche des effets de matières. Taillée dans un bloc de chêne, Coquille évoque par sa ligne le col escarpe d’un volcan endormi. Les noirs, ocres et oxydes de ces sculptures, obtenus a travers des pigments naturels ou du brûlage au chalumeau, témoignent d’une quête de profondeur et de minéralité. Chaque œuvre est un dialogue entre l’apparence massive du bois et sa légèreté une fois travaille, le volume d’air occupe et le point d’équilibre au sol, minimal. Sphère, Oxyde ou Ikebana, tels des fruits magiques laisses par l’orage, ne partagent tous qu’un infime point de rencontre avec l’horizon. Dans son élan, Maxime Perrolle affine la masse jusqu’au point de rupture et défie les lois de la pesanteur pour créer des œuvres prêtes a rejoindre un nouvel élément, l’air. |
Prix 2019 - Prix de la Jeune création métiers d’art, Atelier d’Art de France . 2018 - Prix Jeune Talent, Carrousel des Métiers d’Art et de Création . 2018 - Fondation Banque Populaire, Jury Métiers d’art Exposition passées 2019 - Révélations (Paris), Biennale internationale métiers d’art et de création, Grand palais / Stand AFTAB . 2018 - Exposition Ambiguïtés (Paris), galerie L’Atelier, Atelier d’Art de France / Carrousel des métiers d’art et de création (Paris), Carrousel du Louvre / Résonances (Strasbourg), Salon européen des métiers d’arts / Biennale Emergences (Pantin), Centre nationale de la danse / Salon Collect, Craft Council (Londres), représenté par Maison Parisienne
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